Les regrets les plus souvent rencontrés en fin de vie
Peut-être avez-vous entendu parler de l’infirmière Bronnie Ware.
Durant plusieurs années, elle a conversé avec des personnes qui se savaient vivre leurs derniers mois de vie.
Il est apparu que l’un des thèmes le plus souvent abordé était ce qu’ils regrettaient le plus face à leur mort imminente.
Lors de ces échanges, elle a constaté que les personnes faisaient preuve d’une conscience très fine de l’importance de la vie, de leur vie. Elles étaient touchées par diverses émotions comme : la colère, la peur ou l’acceptation. Mais au fur et à mesure des échanges, il en ressortait qu’elles parvenaient à trouver une plus grande tranquillité d’esprit face à leur départ.
Cet article fait suite à la relecture de son livre « Les 5 regrets des personnes en fin de vie ».
A la suite de la question :
« Qu’auriez- vous fait autrement dans votre vie ? »
Il en est ressorti 5 sujets principaux :
1. Je regrette de ne pas avoir eu plus de courage pour vivre une vie selon mes propres désirs, plutôt que de vivre une vie, selon les désirs et attentes des autres.
Il est surprenant de voir le nombre de personnes qui passent leur vie à faire ce que les autres leur dictent, ce que les autres attendent d’eux, tout en négligeant leurs propres besoins et désirs.
Et si nous refusions de donner le pouvoir à quiconque sur notre vie?
Considérons que nous sommes seuls maître à bord de notre avion ou navire (même si c’est une galère). N’est-il pas plus intéressant de prendre en considération nos besoins afin de prendre nos décisions ?
Etonnamment, il apparaît dans ce cas que nos décisions sont non seulement respectueuses de nous-même mais que face aux personnes touchées par ces décisions nous soyons reconnus à notre propre valeur.
2. Je regrette d’avoir travaillé si dur.
Quasiment chaque interviewé a parlé de ce regret.
Certes, le travail et l’argent sont des choses importantes mais ne serait-il pas intéressant de se poser un instant dans notre quotidien pour juger et jauger de l’investissement mis sur ces domaines ?
Et si nous réajustions notre façon d’être, de vivre pour trouver plus de temps pour des choses qui nous amènent à des plaisirs simples ?
Le « travailler plus pour gagner plus » est-il vraiment notre leitmotiv ?
Posons-nous la question « Qu’est-ce que je veux pour moi maintenant et que je ne parviens pas à mettre en place aujourd’hui ? », (que ce soit de l’ordre de la vie privée, amicale ou professionnelle). Il va rapidement en ressortir le fait, que nous ne voyons pas ou que nous ne profitons pas suffisamment de nos proches, de nos amis et de nous-même, retardant ce temps à un plus tard qui ne vient jamais.
3. Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.
Nous sommes souvent en « perpétuelle représentation » ainsi, nous pouvons cacher nos émotions pour « rester ou rentrer dans le moule » ce qui nous empêche d’être vraiment soi et nous oblige à prendre sur soi à de trop nombreuses occasions.
En fait, nous faisons semblant d’être celle ou celui que l’on attend que nous soyons, (mais que nous ne sommes pas généralement) en étouffant ce que nous ressentons réellement. Cela nous amène à des conflits internes et des blocages émotionnels, provoquant des sentiments et sensations qui nous minent.
Et si nous considérions dès à présent que « jouer franc-jeu » en étant honnête avec soi et les autres afin de vivre plus sereinement et simplement ?
4. Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.
A force de donner trop d’importance au travail et de puiser dans notre énergie au quotidien, nous n’avons plus le temps pour nous retrouver avec les personnes qui nous sont chères, les amis. Dès lors que l’on s’est éloigné (voire jusqu’à oublier) ses amis durant un certain temps, renouer des liens avec eux semble très difficile (de peur de paraître pour un ingrat).
Et si nous nous autorisions à consacrer plus de temps à nos amis et relations privées qui nous apportent du bien-être ?
5. Je regrette de ne pas m’être permis d’être heureux.
En fin de vie, les personnes se rendent compte que leur bonheur dépendait de leurs choix ! Très souvent, nous ne nous autorisons pas à être heureux. A trop exiger de nous d’être celui ou celle que nous ne sommes pas, nous passons à côté de nous.
En lisant ce livre mais aussi lors de mes échanges avec des personnes qui ont beaucoup vécu ou qui sont en fin de vie, je me suis rendue compte qu’il était des regrets jamais nommés comme :
· Je regrette de ne pas avoir pu faire une plus belle carrière,
· Je regrette de ne pas avoir eu plus d’amoureuses ou d’amoureux,
· Je regrette de n’avoir pas pu être célèbre,
· Je regrette de n’avoir pu avoir plus d’argent.
N’attendez pas une occasion spéciale…
Prenez le temps de méditer sur l’histoire qui suit, puis, autorisez-vous à répondre aux questions qui suivent.
Un jour un homme ouvrit la commode de son épouse et y trouva un petit paquet enveloppé de soie.
« Ce paquet n’est pas un simple paquet. C’est de la lingerie ! » dit-il.
Il ouvrit le paquet et s’attendrit en voyant la soie et la dentelle.
« Nous l’avons acheté lors de notre premier voyage en Inde, il y a au moins 7 ou 8 ans, mais elle ne l’a jamais utilisée. Et dire qu’elle voulait conserver cette lingerie pour une occasion spéciale ! Je pense que c’est le bon moment aujourd’hui ».
Alors, il s’approcha du lit et déposa le paquet avec d’autres choses afin que les pompes funèbres officient. Sa femme venait de mourir…
Voici les questions que je vous propose :
- Que conservez-vous actuellement pour une occasion spéciale ? Avez-vous déjà eu envie de l’utiliser et cependant vous ne l’avez pas utilisé ?
- Que regretteriez-vous de n’avoir pas fait si vous étiez en ,train de vivre vos dernières heures ?
- Qu’est-ce qui dès à présent vous en empêche ?
- Comment allez-vous vous y prendre pour le faire dès à présent ?
- Et si vous l’avez fait, comment vous vous êtes senti juste après ?
- Qu’est-ce qui est vraiment important là, dans votre vie ?
- Qu’est-ce que vous pouvez changer dans votre manière de vivre pour y consacrer plus de temps ?
Et si nous nous autorisions dès à présent à vivre, dire, voir, ressentir ce qui est notre essence propre ?
Le film « Sans plus attendre » peut faire suite à cet article avec Morgan Freeman et Jack Nicholson et je vous propose de découvrir (ou redécouvrir) la bande annonce ci-dessous. Si le cœur vous en dit, bon film !
L’hypnose et les Thérapies Brèves permettent de développer la confiance en soi et en les autres.
C’est une clé pour obtenir et conserver une véritable sérénité face à ce qui se présente à nous et permettre ainsi de devenir un accompagnateur bienveillant pour avancer au mieux pour chacun.
N’hésitez pas à me contacter pour en parler.